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Chûte :

Il est en voiture, cela fait une heure qu’il cherche le plus grand immeuble de la ville. Enfin, il le trouve l’immeuble, l’immeuble qui effacera tout, absolument tout.
Il entre, prend l’ascenseur, monte sur le toi, s’approche de vide ; prend une respiration, et… Se laisse tomber !
Vous vous demandez pourquoi ! Il va lui-même vous narrer la raisin pour laquelle il met fin à sa vie ; le temps de sa chute.
« Tout se passa à mes vingt ans, le jour de mon anniversaire, j’étais heureux avec cette nouvelle dizaine à mon âge. C’était dans le parc que je l’avais rencontré. Il était quatre heures de l’après-midi. Elle était si belle dans son pantalon de cuir moulant, ses long cheveux noirs, lisses, qui lui tombaient au creux des reins. Elle portait de discrètes lunettes de soleil noires, parfaitement opaques. Je su qu’elle ferrait mon bonheur, bien qu’elle soit plus âgée, elle avait déjà vingt-cinq ans. Mais l’on ne contrôle pas l’amour.
Nous nous aimâmes si fort, tout était si beau…
C’était un matin de printemps, nous n’étions pas mariés, elle s’approcha lentement de moi, dans le lit que l’on appelle communément : conjugale ; et me dis d’une voix mielleuse que je ne lui connaissais pas :
« Quel prénom préfères-tu ? Nilla ou Miya ? »
Je la regardais étonné : Nilla ? Miya ? Elle est enceinte ou quoi ? En voyant mes yeux ronds elle rit du rire cristallin que j’appréciais tant dans nos étreintes.
« Eh oui mon choux, tu serras papa dans quelque mois ! »
Je tombais du lit, ce qui la fit rire d’avantage.
« Pa…pa… papa ? » Bafouillais-je
Elle se glissa contre moi à même le sol et m’embrassa, elle était si heureuse, comment ne pas l’être avec elle ? Elle me demanda si j’étais content, que lui répondre ? J’étais pris au dépourvus. Je lui dis alors avec un sourire plastique que j’étais l’homme le plus heureux du monde et que rien d’autre ne pourrait faire plus mon bonheur. Mensonges ? Comment savoir !
C’set donc neuf moi plus tard que j’attendais dans la salle d’attente de l’hôpital de notre petite ville. Patientant sans patience le moment tant attendus par celle dont j’étais fou d’amour, mais elle ? N’allait-elle pas moins m’aimer ? Avec cet enfant qui était aussi le miens dans les bars ?
L’infirmière me dit que je pouvais voir l’enfant. Etait-ce une fille ? Un garçon ? Lorsque j’entrais dans la chambre elle était là, tout sourire, avec un tas de peau rose dans les bras, je m’approchais. L’enfant avait les yeux bouffis et le visage rouge d’avoir pleuré. Ses petits bras battaient l’air frénétiquement au rythme de la respiration de ma compagne. Ce tas ce chaire rose était enroulé dans un tissu vert pâle, seul dépassaient la tête et les bras qui s’agitaient toujours. La mère de cet enfant me regardait, et avec un semblant de tristesse dans la voix, me dis :
« Finalement se ne seras ni Nilla, ni Miya. Que penses-tu de Jim ou Yuji ?
- Tu sais, se n’est pas moi qui vais le porter, attendons ! On le lui demandera plus tard.
- Ce que tu peux être bête, gloussa-t-elle, il ne va pas lui-même choisir son prénom.
Bon, c’est moi qui choisis, allons pour Yuji !
Nous rentrâmes tous les trois à la maison, elle, moi et… lui.
C’est à minuit pile qu’il nous réveilla pour la première foi. Elle, elle était prête, elle sauta du lit et couru au chevet de son fils, moi, je ne supportais déjà plus les cris de cet enfant. Elle revint se couché une heure plus tard, le petit calmé et nourrit. Elle était rayonnante, et s’endormit dans les plus brefs délais. Nuit après nuit, il nous réveillait. Nuit après nuit, elle marchait de plus en plus lentement. Soir après soir, elle le calmait, le nourrissait. Petite à petit se fut à moi de me lever. Petit à petit nous n’en pouvions plus. Le matin, les joues creuses, le regard vide, nous déjeunions presque plus. La vie sexuelle, j’y avais fais une croix depuis bien longtemps, c’était presque si nous nous embrassions encore matin…
Cet enfant c’était le diable, un soir que ma chère et tendre n’était pas là, je dus m’occuper de lui toute une soirée, toute une nuit, seul avec ce démon. Le lendemain, l’hôpital m’appela, ma compagne avais eu un accident, et les docteurs, les chirurgiens, les neurochirurgiens n’avaient pas sut me la ramener à la vie. J’étais désormais seul, avec l’enfant de celle qui venait de monter au ciel, rejoindre le Dieu qu’elle aimait tant. A tels point qu’au début j’en avais été jaloux.
Pendant la semaine qui suivie ce tragique accident, je cessais de m’occuper du tas de chaire rose et informe qui criait dans la chambre voisine. Je me disais que je devais m’occuper de la seule chose qui restait de l’être aimé ; son enfant. Mais je ne le supportais plus, pour moi c’est lui qui l’avait tué. Oui ! C’est lui, c’set de sa faute à lui. Si elle est partie c’est pour prendre du repos, à cause de lui.
Au milieu de la nuit, l’enfant criait toujours, moi je n’en pouvais plus, j’allai dans la cuisine, je n’y avais plus mis les pieds depuis ce fameux coups de téléphone. Je pris le couteau à viande, il est tellement beau ce couteau, aiguisé au plus fin, maniable, léger. T la poigné de ce couteau, si agréable au touché, si douce, si belle, faite avec un beau bois foncé.
Le m’approchais du lit le couteau à la main, posé tout contre ma cuisse pour sentir la fraicheur du métal sur ma peau. L’enfant criait encore et toujours. Le cri si particulier du bébé… Lentement je levais le couteau, mes gestes étaient réfléchit. Lorsqu’il fut au dessus de l’enfant que celle que j’aimais avait porté, j’abaissais le couteau dans les poumons de celui-ci, les poumons qui donnaient le souffle à l’enfant. Et je m’endormis là, dans le silence crée par la mort.
Au réveil je vis mes mains salies par le sang de celui qui m’avait poussé au bout de mes forces, à bout de nerf. Je recouvris le si petit corps de mon fils avec la couverture verte qui était sur lui à sa naissance. Je montai dans ma vouture et cherchai le plus grand immeuble de la ville, l’immeuble qui effacera tout… »
Il voit le sol, qui s’approche, le vent dans ses oreilles qui siffle avec violence. Il ressent la sensation créé par le vide.
Il ferme les yeux…

...



Wahou, je sais pas quoi dire ... elle est magnifique cette nouvelle !
Bien écrit en tout cas ... et triste aussi ... j'aime beaucoup !

Bravo Elo, tu as beaucoup de talents ^^ ( t'aurais pu venir en L avec moi xD)

Elle est bouleversante je trouve ... :O

Merci !
J'airais bien aimais aller en L, mais je ne pouvais pas à cause de mes notes en LV1 et LV2 . T________T

Ouais t'as l'imagintaion en tout cas :D

Merci !! Je continue à me vanté : je l'ai écrite en deux heures ! ^^

=D

En tous cas : bonne chance en S =) (à Elo & à tous les autres ^^)

Merci !! ^^